[ Fanfiction débile] by Akina /!\

QUAND TE REVERRAIS-JE EUH.... PAYS MERVEILLEUX!

Tu aurais pu les faire chanter du Pricilla ou du Lorie... <3

La suite?

*ç* ça va être trop bien !!

Roooh, t'as cassé toute la surprise ! =o

Mais ça promet, j'avoue... 8D


[Moi je veux chanter du Pokémon. Je veux je veux je veux ! =D]

Et voilà! 8D

Enjoy! XD

La Prophétie des Vieux

Chapitre 19 : Traquenard 8D

Après avoir brisé le bouclier qui empêchait l’accès à la Tower, nos quatre zéros, Yuan, Rutee, Akina et Ritzy, montent les quelques marches qui mènent à une lourde porte qui bloque le passage.
« Ha, dites, il faut pas un cristal d’Elu pour ouvrir cette putain de porte ? Demande Ritzy en se tournant vers ses compagnons d’aventure.
-Si, sûrement, mais hélas nous n’en avons pas…fit Yuan, avec un air un peu emmerdé.
-QUOUUA ? Attends, on a fait tout ce voyage, on a butté tous ces enfoirés de cardinaux pour au final arriver devant la Tower of Salvation, mais sans pouvoir entrer dedans ?! Mais putain, on a l’air encore plus con maintenant ! Keskonfé, hein, dites ?! s’écria Rutee, en colère.
-« Et je te voie, comme un grand guerrier hé, qui rit aux éclats, devant toute une armée hééé ! »Chante Akina, qui jusque là n’avait rien dit.
Aussitôt, la porte se met à trembler et à se fissurer.
« Je vous conseille de vous bouler, ça va sauter ! (8D) Fait la bazookeuse, avec un grand sourire satisfait.
-Ha ouais, du Christophe Maé…ça marche bien aussi ! (=D)s’exclame Ritzy, en se reculant vivement.
-Bon, au prochain obstacle, on tente du Tokio Hotel ! Dit Aki, toujours souriante.
-Tu connais les paroles ?
-Nan, mais l’air devrait juste suffire…
-Attention ça explose ! » Hurle Rutee, en se protégeant la tête avec ses bras pour ne pas recevoir des morceaux de porte dans la gueule.
Tout le monde se protège, tandis que la grosse porte se fend en mille morceaux avant de retomber sur le sol avec fracas.
« Ca c’est fait…déclare Akina, en mettant un pied de l’autre côté de l’entrée de la Tour.
-Quand je vous dis que vous avez là un pouvoir redoutable…marmonne Yuyu, en suivant Aki.
-C’est juste les chansons ET les chanteurs qui les chantent qui sont redoutables, Yuan !Corrige Ritzy, en leur emboîtant le pas.
-Bon, vite, allons secourir Ruwa ! » Les presse Rutee, en les doublant.
Notre petite troupe de blaireaux continue leur chemin sur une sorte de passerelle faite d’un matériau transparent mais solide, ce qui fait que l’on peut voir, bah…ce qu’il y a en dessous de ses pieds.
« KYYYAAA ! MON YUYU ! J’AI LE VERTIIIIGEUUUH ! » Gueule Akina, en sautant dans les bras de Yuan en tremblant.
-Mais bien sûr…c’est juste une excuse pour pouvoir le câliner et le tripoter… »chuchote Ritzy à Rutee qui pouffe de rire.
-Ritzy, je suis pas sourde, je t’ai entendu…grince Akina, sans toutefois se détacher de son Yuyu qui ne semble plus vraiment quoi faire pour se débarrasser de son envahissante chéwie.
-Akina…tu m’étouffes…se plaint l’ex Séraphin, en commençant à devenir mauve.
-Woops, pardon mon Yuyu ! S’écrie Akina, en desserrant légèrement sa prise.
-Encore un peu s’il te plait…
-Nan (TwT) »
Et c’est ainsi que notre équipe de bras cassés continue son chemin, jusqu’à arriver devant un téléporteur mauve qui se met à scintiller dès qu’on pose le pied dessus.
« Bon, je parie qu’il mène à la salle principale de la Tower, là où y avait l’épée Eternelle…Suppose Ritzy, en zieutant Akina qui s’amuse à mettre et à enlever son pied du téléporteur, juste pour le voir scintiller et s’éteindre ensuite, à répétition.
-En effet. Et c’est là qu’il va falloir se montrer extrêmement prudent. Sans doute Yggdrassill et Pronyma nous attendent-ils là bas…Fait Yuan, l’air très sérieux.
-Kewl ! Alors c’est là qu’on va s’amuser, et sauver Ruwa ! »S’exclame Rutee, avec un grand sourire.
-Restez concentrées s’il vous plaît, les filles… »Soupire Yuyu, en s’avançant vers le téléporteur qui ne clignotait plus, car Akina s’était lassée de son petit jeu de merde.
Il prit place au centre de la machine, et juste avant de disparaître, il dit :
« Attendez moi, je pars en éclaireur »
Et il disparaît.
Pour revenir une minute plus tard.
« Bon, il n’y a personne, la voie semble libre, mais ne vous fiez pas aux apparences…ça sent le piège…marmonne l’ancien chef des Renégats en arborant un air à la fois concentré et sérieux.
-On voit que tu t’y connais en matière de piège ! Dit Ritzy, en faisant encore allusion aux scènes du jeu où Yuan tend des pièges merdiques à Lloyd et à sa clique.
-Et Yuan, détend toi un petit peu aussi, même si c’est pas vraiment le moment…nan parce qu’on dirait que t’es sur le point de chier là…conseille Rutee, d’un ton sage.
-Mon Yuyu, tu es constipé ?! S’exclame Akina, tandis que Ritzy et Rutee se mettent à se marrer en arrière plan.
-Arrêtez de faire les idiotes et allons-y ! Ordonne Yuan, vexé. Je pars devant ! »
Et il disparaît de nouveau dans le téléporteur.
« Arf, tu l’as vexé Rutee ! Sourit Ritzy, avant de prendre place à son tour sur la machine.
-Bah ! Il se vexe souvent pour un rien t’façon…soupire Rutee, alors qu’Akina faisait au revoir de la main à sa nee-chan.
-Brefouille, let’s go !…Gueule cette dernière, avant de disparaître.
-A moi ! On se retrouve chez Quick ! Dit Akina, avant de faire une sorte de salut militaire et de disparaître, laissant Rutee en plan.
-Brr…vite ! J’aime pas rester seule dans cet endroit assez morbide ! » marmonne Rutee, en prenant place à son tour sur la machine.
Elle disparaît alors elle aussi.
Pour se retrouver en compagnie de ses amis dans une grande salle vide, avec juste deux escaliers qui mènent sur une sorte d’autel qui surplombe quelque peu la petite équipe, et des colonnes high tech qui produisent une légère lumière pâle.
« C’est kewl, mais l’ambiance est plutôt glaciale…commente Ritzy, les bras croisés, en balayant du regard l’étendue de la salle principale de la Tower.
-Ouais, mais je crois que c’est à cause des couleurs qui dominent la pièce. Tout ce vert, ce blanc, ce bleu et ce jaune…brrr ! Quel mauvais goût en plus ! Ils feraient mieux de la peindre en rouge et orange, avec un peu de mauve, ça rendra le tout plus chaleureux ! Renchérit Akina, en prenant son air de décoratrice d’intérieur, tout en rajustant ses lunettes sur son nez.
-Limite, on est pas là pour le relooking de la Tour…lance Yuan, en arborant un air pourtant blasé.
-Pourtant, je suis plutôt d’accord avec Akina, sauf qu’à la place du mauve, on pourrait mettre du rose…propose Rutee.
-Nan, du mauve c’est mieux. Ca fera plus ressortir le rouge et le orange, tu vois ? Par exemple, sur ces colonnes, tu mets du rouge, et tu mets quelques contours en mauves, et ensuite tu peints tout le reste en orange, ça pourrait le faire je pense, vu que ça ressortira bien…la contredit Akina, toujours dans son trip.
-Ha ouais, peut-être…
-Les filles…bouillonne Yuan, les dents serrées, on est pas là pour le relooking de la Tour j’ai dit !
-T’as raison, on est là pour reluquer, fait Akina, en commençant à mater ouvertement son Yuyu, de haut en bas.
-…putain… »Soupire Yuan, en se cachant les yeux avec sa main, l’air désespéré.
Et juste au moment où il dit cela, Pronyma apparaît de nulle part. Sans doute s’est-elle téléportée.
« Vous voici donc…et dire que je ne pensais pas vous voir parvenir jusqu’ici…fait-elle, de sa voix de pouffiasse.
-Yeah, enfin ! On a failli attendre ! Râle Rutee, pour toute réponse.
-T’as vu Prony ? Fallait pas nous sous-estimer, on est coriaces ! Gueule Akina, en arborant un grand sourire défiant et insolent.
-Tu es venues pour te faire défoncer à ton tour c’est ça ? Et bien allons-y ! Approuve Ritzy, en sortant sa big épée de son fourreau, comme une pro.
-Pronyma, qu’as-tu fait de Ruwa ? » interroge Yuan, d’un ton calme et parfaitement maîtrisé.
La pétasse se tourne vers Yuan, le seul qu’elle semble prendre véritablement au sérieux, et répond, sans s’apercevoir de la série de fucks que lui adressent les trois crétines tout en lui faisant également d’horribles grimaces :
« Ruwa ? Tu parles de ce charmant garçon que j’ai enlevé dans la ferme Humaine de Kvar ? Il est en compagnie d’Yggdrassill et…
-KYYYYYYYAAAA ! J’EN ETAIS SURE ! YGGI A VIOLE RUWA !!!!!beugle Akina, en agitant les bras dans tous les sens, sous les regards consternés des autres personnes présentes. Enfin, surtout de Yuan et Pronyma, en fait…
-NAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNN !!! RUWAAAAAAAAAA ! Chiale Rutee, en s’effondrant à genoux par terre.
-VIVE LE YAOI ! se contente de crier Ritzy, tout en évitant une brique sortie de nulle part.
-Bon, tu disais quoi Pronyma ? S’enquit Yuan, sans plus faire attention à ses protégées qui continuent de piailler comme des tarées.
-Je disais que ce garçon, Ruwa, était en compagnie d’Yggdrassill, autrement dit, sous bonne garde. Et…le Seigneur Yggdrassill vous prie également de venir jusqu’à lui…
-YGGI EST SUICIDAIRE ! Hurle encore la voix d’Akina, parmi celles de ses amies qui continuent de chialer et de piailler.
-Venir jusqu’à lui ? Serait-ce un piège pour nous tuer, Pronyma ? Cela ne m’étonnerai guère…poursuit Yuan, d’un ton paisible, tandis que Rutee, Akina et Ritzy continuent leurs bruits de fond.
-Du tout. Il s’avère que le Seigneur Yggdrassill éprouve une grande envie de…
-BAISER ! L’interrompe cette fois Ritzy.
-…rencontrer ces trois filles ici présentes. Il se demande sincèrement ce qu’elles ont de spéciales…et il n’est pas le seul…Termine la pouffiasse, en zieutant les trois crétines d’un drôle d’air.
-Je vois. Mais je ne vois pas ce que ça pourrait lui apporter. A lui, mais également à nous. Et c’est pour cela que nous refusons cette…invitation, si je puis dire.
-Le Seigneur Yggdrassill avait également prévu cette éventualité…ainsi, a-t-il pris soin de donner des ordres précis…encerclez les ! » Ordonne soudain Pronyma, en tendant le bras vers le groupe de blaireaux.
Aussitôt, des anges en armure, munis d’épées et d’ailes blanches ou noires apparaissent autour de Yuan, Rutee, Ritzy et Akina, qui cessent aussitôt de gueuler pour un rien.
« Damned ! Des Corbacs et des Enfarinés ! s’exclame Ritzy, en brandissant sa big épée devant elle, tout en se reculant vers ses compagnons.
-Waaaah ! Ils me foutent les bouuuuules ! Gémit Rutee, en se mettant à trembler, tout en se reculant elle aussi, vers le centre du cercle.
-Wouhou ! Un traquenard ! s’exclame Akina, joyeusement.
-Je vois pas trop ce qu’il y a de réjouissant à s’être fait avoir comme des cons…grogne Yuan, qui avait fait apparaître son épée de majorette.
-Ahaha ! Chantons ! Fait Akina, en tapant dans ses mains.
-Et on chante quoi ? Questionne Ritzy, d’un air fébrile.
-Je propose une autre chanson de Christophe Maé…
-Ha non ! Chantons plutôt du BB Brune ! Réclame Rutee.
-Pas question ! Christophe Maé, c’est ce qu’il y a de plus redoutable je pense ! Proteste la bazookeuse, en fronçant les sourcils.
-« Et je te voie, comme un grand dadet hé, qui chie dans son froc, devant toute une armée héé... » fredonne Ritzy, sans vraiment prendre part à la dispute.
-« I kissed a girl, and I liked that” Propose encore Rutee.
-Comment ça, tu as aimé ça ? (Oo) s’exclame Akina.
-Mais non ! C’est une chanson de Katie Perry !
-De la grosse merde je suppose ?
-Bah ouais, de mon point de vue !
-Mais je connais pas les paroles !
-Merde, c’est con !
-Note pour plus tard : apprendre les paroles des chansons pourries que j’aime pas, ça peut aider…note Akina, sur la paume de sa main avec un stylo qu’elle a sorti de nulle part également.
-Les filles ! BAISSEZ VOUS ! » Hurle Yuan, en se baissant lui-même au sol.
-Hein ? » Font les trois Terriennes, comme des ahuries.
Mais c’est trop tard, les anges viennent de leur lancer des boules de mana, qui les assomment sur le coup…

A suivre…



Faut-il vraiment relooker la Tower ? Pourquoi Yuan semble t-il faire la gueule ? Les trois filles ont-elle un répertoire de chansons pourries fourni ? Pronyma va-t-elle continuer à faire sa pute ? Yggi est-il un serial biipeur, à l’instar d’Akina ? Le verra t-on dans le prochain chapitre ?

Vous le saurez dans le prochain chapitre de la Prophétie des Vieux…ou pas.

Rafl, que j'ai ri ! xD

Tu te surpasses, plus ça va plus c'est tordant. Je t'admire ! xD

Akina a écrit:

La pétasse se tourne vers Yuan, le seul qu’elle semble prendre véritablement au sérieux, et répond, sans s’apercevoir de la série de fucks que lui adressent les trois crétines tout en lui faisant également d’horribles grimaces

Nomdidiou de nomdidou, ça m'a achevée ! xD Je pouvais plus m'arrêter de rire, c'est horrible. XD Excellent, pas d'autre mot. XP

J'étais justement en train de me dire que ça faisait longtemps que j'avais pas vu de nouveau chapitre =D
Ouais, bonne idée le relooking de la tower, quelqu'un a du temps à perdre pour le trucage ? =DDDD
Yggy le biipeur... xD pauvre Ruwa tout de même. Mais au fait, pourquoi Yuyu a refusé l'invitation à prendre le thé ? Le but c'était pas d'aller le voir ? 8D

Il est compliqué le Yuyu XD T'es trop prudent grand, avec trois nanas qui peuvent buter quelqu'un rien qu'en chantant tu risques rien XDDD

Hahahaha! Me voici de retour avec un chapitre encore plus con et pourri que les autres! 8D
Enjoy!


« …j’irai chercher ton coeeeeur, si tu l’emportes ailleuuuuurs ! Même si dans tes danses, d’autres danses se désolent ! J’irai chercher ton âme ! Dans les froids dans les flammeuuuh ! »
C’est avec cette chanson que Yuan reprit connaissance. Il se redressa et se frotta le crâne en grimaçant et observa l’endroit où il se trouvait. Hum, si c’était pas une cellule ça, il se demandait bien ce que c’était. La pièce était assez petite et rectangulaire, avec pour seul meuble un lit qui était juste constitué d’une espèce de planche en métal fixée à un mur, avec une couverture fine et moche dessus. C’est d’ailleurs sur cette planche à repasser qu’il était allongé. Puis il se souvint de ce qu’il s’était passé : Akina, Rutee, Ritzy et lui s’étaient fait choper comme des cons par Pronyma et ses Plumeux à la Tour du Salut. Donc en toute logique, ils devaient être sur Welgaia. Et prisonniers, cela va de soi.
Yuan poussa un profond soupir, et soudain, un doute l’assaillit : où étaient les filles ?
Puis il se rappela la chanson qu’il avait entendu tout à l’heure, et qui l’avait probablement réveillé…
Hum, la chanson était pourrie, et en plus, elle était mal chantée, ce qui la rendait encore plus moche aux oreilles d’autrui. Aucun doute, les trois terriennes ne devaient pas être loin.
D’ailleurs, voilà que la chanson reprenait :
« Il faut que tu saches ! J’irai chercher ton coooooeuuuuuurrrr… »
Ha putain, quand ça montait dans les aigus, c’était horrible. Et il semblait bien à Yuan que c’était la voix d’Akina.
Il s’approcha des barreaux d’un bleu translucide de sa cellule, et tenta de voir ce qu’il y avait dehors.
« Hé ? Akina ? Appela t-il, à mi-voix.
-MON YUYUUUUUUUUUUUUUUUU !!!! »
Ouais, aucun doute, c’était bien elle.
« On dirait que tu vas bien…tu es avec Ritzy et Rutee ?
-Euh nan, mais je crois qu’elles sont dans d’autres cellules pas loin de nous, mais qu’elles sont encore dans les pommes…
-Pas du tout, j’était juste en train de me confectionner une corde avec ma couverture afin de me pendre avec pour voir…retentit la voix de Ritzy, ironique comme toujours.
-Et moi, j’écoutais Akina chanter…intervint à son tour Rutee, dans la voix semblait provenir d’un peu plus loin.
-Ouais, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui m’ont poussé à vouloir me pendre…
-Hé ! J’étais juste en train d’essayer de voir si je pouvais détruire les barreaux de nos cellules avec ma voix et du Céline Dion…parce que moi je cherchais une solution pour se barrer d’ici, pas comme CERTAINES !
-Bon, les filles, calmez-vous et dites moi quelle est en gros notre situation ?
-Catastrophique, répondit placidement Ritzy.
-A chier, renchérit Rutee, d’un ton pourtant paisible.
-Très chiante, ajouta Akina, d’un ton assez mécontent.
-D’accord, je vois…mais bon, je voulais juste savoir précisément où nous sommes, et si vous avez vu Yggdrassill…
-Nous nous trouvons précisément dans des cellules, dit Ritzy, en étouffant un bâillement.
-Et on a pas vu Yggi, vu qu’on était dans les pommes…fit Rutee, sur le ton de l’évidence
-Bon, laissez tomber. Nous devons trouver un plan pour s’en sortir…
-« Il n’y aura pas de rédemption à venir, la volonté la clé de la réussite ! » chanta alors Akina, joyeusement.
-C’quoi ça encore ? Demanda Ritzou.
-La chanson du générique de Prison Break…
-Quelle ironie…
-N’est ce pas ? »
Il y eu un bref silence.
« Et le héros de Prison Break, comment il s’évade déjà ? s’enquit Ritzy, mine de rien.
-En utilisant des moyens vachement compliqués…mais en gros, il a creusé un tunnel à partir de sa cellule, en démontant les chiottes si je me souviens bien…
-…eh merde…
-Sinon, le truc qu’on peut faire, au lieu d’essayer de s’enfuir, c’est d’attendre que quelqu’un vienne nous chercher pour nous conduire à Yggi, ce sera plus pratique, non ? » Proposa Rutee.
Il y eut un autre silence, un peu plus long cette fois.
« En effet, convint Yuan, vu qu’il ne voyait pas trop ce qu’ils pourraient faire d’autre.
-Pas con, dit Ritzy.
-J’ai faim, » fit remarquer Akina.
Et notre équipe de blaireaux à poireauter comme des cons dans leurs cellules pendant un looooong moment…

Soudain, des bruits de pas se firent entendre, et deux Anges, un aux ailes blanches et un autre aux ailes noirs, se pointèrent, armés d’une lance pour l’un, et d’une épée pour l’autre. L’air impassible, ils ouvrirent les cellules de nos quatre blaireaux, les tenant en respect avec leurs armes pour ne pas qu’ils se cassent sans leur permission.
« Ah bah quand même ! C’est absolument thonteux de nous faire attendre comme ça ! Et l’accueil bordel de merde ! Nous sommes tout de même des personnes importantes ! Alors vous auriez pu nous mettre dans des cellules plus luxueuses, putain de Sainte Merde ! râla Ritzy, en s’adressant à un Plumeux qui la fixait, impassible.
-Suivez nous, et pas d’entourloupes, ânonnèrent les deux Anges, d’un ton qui manquait de vie, à nos zéros.
-On va essayer, promis Rutee, avec un gentil sourire.
-…Ou pas (8D) » Rajouta Akina, en zieutant les Anges d’un œil gourmand.
Au fond de lui, Yuan ne put s’empêcher de plaindre les pauvres Anges…

« C’est bon, tu t’es bien régalé Aki ? S’enquit Ritzy, d’un air blasé.
-BUUUUUUUUUUUUURRRRRPPP ! (8D) Répondit Akina, tandis que des plumes noirs et blanches voletaient encore autour d’elle.
-A tes souhaits (8D) Dit Rutee.
-Merchi… (-w-)bâilla Akina, d’un air repu, en se tapotant le bide.
-Ouais, et maintenant qu’on a plus de guides, on fait comment pour trouver Yggdrassill ? Interrogea Yuan, les bras croisés, et avec une tronche à moitié goguenarde.
-Bah, on se balade au pif, avec un peu de chance, on finira par le trouver…proposa Rutee.
-Ou alors, il est dans son château…déclara Ritzy, en regardant autour d’elle.
-Peut-être qu’il viole encore Ruwa…supposa Akina, d’un ton tranquille.
-AAAAAAAAAAAAAHHHHH !!! DEPECHONS NOUS ALOOOOORSSS ! » Gueula Rutee, en se précipitant en avant, l’air à la fois paniqué et en colère.

Nos quatre crétins se mirent donc en marche, avec Rutee qui se trouvait toujours à cinq mètres devant eux, et qui les regardait à chaque fois avec un air de reproche, furieuse qu’ils n’avancent pas plus vite.
Ils finirent pas prendre un téléporteur violet qui les mena dans le centre ville de Welgaia, si on pouvait l’appeler comme ça…
La place était peuplée d’Anges, et certains faisaient mine de discuter entre eux, mais avec un manque d’entrain évident.
Ils passèrent devant un petit groupe qui discutait, en se faisant le plus discret possible, et les entendirent parler :
« Ah ah, trop drôle ta blague Jean-Louis…fit un premier Ange, qui ne semblait pas trouver ça drôle du tout en fait.
-Merci Jean-Christophe, je suis content que ça te plaise…au fait, vous voulez voir le nouveau string léopard que je me suis acheté l’autre jour…répondit le dénommé Jean-Louis, d’une voix tellement monotone, qu’on aurait pas dit qu’il venait de poser une question.
-Ho ouais, montre nous… »répondit un troisième Ange, avec autant d’entrain que si on venait de lui annoncer qu’il allait devoir embrasser une bouse de dragon.
Rutee fit alors mine de s’arrêter pour voir aussi, mais ses amis la poussèrent alors, l’obligeant à continuer d’avancer. Ils parvinrent devant un deuxième groupe de Plumeux, et les écoutèrent également :
« Je suis allé chez le coiffeur…annonça un premier Ange, d’un air éteint.
-Waaah…firent les autres, sans aucune conviction.
-Je lui ai dit que je voulais me couper les cheveux…
-Waaah…répétèrent ses interlocuteurs.
-Alors il m’a coupé les cheveux…
-Waaah… »
Bref, que des conversations intéressantes quoi…
« C’est déprimant…lâcha Ritzy, en zieutant les Anges avant de soupirer.
-Ah bon ? » Fit Akina, d’un air étonné.
Notre bande de glandus continua son chemin, sans plus se préoccuper des Anges. Ils tentaient de trouver le chemin pour aller chez Yggdrassill.
« Yuan, toi qui étais un Séraphin du Cruxis, tu peux pas nous dire oukilé le château du blond déjà ? » Demanda alors Ritzy, en se tournant vers Yuan.
Celui-ci eut l’air gêné.
« Bah, si, mais bon…
-Quoi ?
-Et bien…
-Mais quoi ?
-J’ai pas très envie de le voir en fait. »
A ces mots, tout le monde s’arrêta, et dévisagea l’homme aux cheveux bleus d’un air incrédule.
« Hein ? Mais tékon ou quoi ? Tu veux nous laisser y aller seules juste parce que tu n’as « pas très envie de le voir » ?
-Bha, tu sais bien comment sont nos relations, entre Mithos et moi…fit remarquer Yuan, d’un air pincé.
-Et alors ?
-Bah s’il me voit, ça risque de partir en live…
-Bah limite, avec nous aussi…
-Ouais mais là, ce sera sûrement pire…j’avais donc l’intention de vous laisser y aller seules, et de vous attendre…
-Y a pas à dire, t’es vraiment qu’un pauv’con…
-Hey ! N’insulte pas mon Yuyu ! Grogna Akina, en allant se pendre au cou de son Yuyu d’amûr, tout en montrant les crocs à sa nee-chan.
-Pfff !
-SSPPPRRR ! » Fit la bazookeuse, en lui tirant la langue d’un air très mature.
Ce fut alors que tout partit en montagne russe, pour rester polie.
Rutee poussa un hurlement de frayeur en pointant quelque chose du doigt, devant elle.
« AAAAAHHH ! IL ME POURSUIT, C’EST PAS POSSIIIIIBLE !
-Hein ? » Firent les trois autres, en se tournant vers elle, d’un air consterné.
Mais tous, à part peut-être Yuan, affichèrent une tronche horrifiée en voyant apparaître une personne qu’ils ne pensaient certainement pas voir ici en aucun cas…
« Mais c’est…c’est…C’EST SARKOZY ! » Hurla à son tour Akina, en se cachant derrière Yuan.
En effet, c’était bien le président de la République Française qui s’avançait vers eux, du haut de ses 1m40. Et encore, il portait des talonnettes.
« PUTAIN ! JE PENSAIS QU’EN ME BARRANT AU JAPON, JE VERRAI PLUS SA TRONCHE, ICI NON PLUS…MAIS SI !!! IL ME POURSUIT j’VOUS DIS ! beugla une nouvelle fois Rutee, en se reculant le plus loin possible du petit homme.
« Mes chers compatriotes….commença ce dernier.
-AAAAAAHHHH ! »
Cette fois, c’était Akina qui venait de crier. D’un doigt tremblant, elle pointait quelque chose devant elle également…
« HO MA FUCKING GODASSE ! C’est…c’est…C’EST MA PROF D’ANGLAAAAIIIIS ! KESKELLFOULAAAAA ??!!!! »Cria Akina, en désignant une petite dame entre deux âges, qui portait des lunettes et qui se dirigeait vers elle d’un air pas commode.
« Récite moi tous tes verbes irréguliers ! » ordonna t-elle à Akina.
La bazookeuse se jeta dans les bras de son Yuyu, espérant échapper ainsi à la prof qu’elle redoutait tant.
« HO PUTAIN, NAAAAAANNNN ! » Hurla à son tour Ritzy, en se reculant précipitamment contre un mur, d’un air on ne peut plus horrifié.
En face d’elle, une petite dame à la peau noire se dirigeait vers elle, et affichait un air sadique.
« Donde estas en la casa de Picasso ? PINTAS ! Fit la dame, à Ritzy.
-C’EST MA PROF D’ESPAGNUL DE 3EME !!!!!!!! AAAAAAAAAAAAHHHHH ! »
Yuan observait les trois filles qui chialaient presque de peur devant l’objet, ou plutôt les personnes de leurs cauchemars.
« Mais bon sang, que… ? Fit-il, perdu.
-Aha, je vois que ce plan fonctionne à merveille, une fois de plus… » retentit une voix, semblant jaillir de nulle part.
Il y eut un éclat de lumière blanche, et une silhouette apparut, en affichant un sourire moqueur.
« Yggdrassill…c’est donc toi ?! S’écria Yuan, en esquissant inconsciemment un mouvement de recul en reconnaissant son ancien ami habillé toujours de la même façon, c'est-à-dire avec un pyjama blanc moulant qui ne ressemblait pas à grand chose…
-Et oui…j’avais prévu le fait que vous risquiez de vous évader dès qu’on viendrait vous chercher…j’ai donc installé ce piège afin de pouvoir rendre ces trois filles complètement inoffensives…expliqua le blond en pyjama blanc, en élargissant son sourire de débile.
-Et pourquoi pas pour moi ?
-Toi, c’est différent mon cher Yuan, car je sais que rien ne te fais peur…ricana Yggi, d’un ton vachement ironique. Non, c’est surtout que je savais qu’une fois seul, sans ses filles pour t’aider, tu ne pourrais rien contre moi…
-Que tu crois !
-Que je sais, surtout…
-NAAAAANNNN !!! M’APPROCHE PAS LE NAIN ! Hurla Rutee, en esquissant un signe de croix avec ses doigts, comme pour repousser le diable en personne.
-VA DANS LE METRO, SALE ANANAS ! Gueula Ritzy, qui essayait de rentrer dans le mur contre lequel elle était appuyée, tandis que son ancienne prof d’espagnol continuait de s’approcher d’elle.
-NAN M’DAME, PAS LES VERBES IRREGULIEEEEEERS ! » beugla à son tour Akina, qui était partie se percher en haut d’un poteau de métal, tandis que sa prof d’anglais la regardait d’en bas, les poings sur les hanches et en tapotant impatiemment le pied par terre, l’air très agacé.
A l’évidence, aucune des trois filles ne semblaient avoir remarqué l’arrivée du boss du Cruxis.
« Bon sang Yggdrasill ! Libère les ! Ordonna Yuan, en serrant les poings.
-Et puis quoi encore ? Au moins, maintenant, je peux tous vous éliminer sans problème, haha !
-C’est lâche ça… »
Yggi ne répondit pas, se contenta de lever son bras droit en l’air, avant de faire tourner son index dans le vide, comme un con. Mais soudain, une lumière blanche, la même qui l’avait fait apparaître quelques minutes plus tôt, apparut tout autour du petit groupe, et ils disparurent, avant d’atterrir dans un endroit plus sombre, qui s’avérait être la salle du trône du blond.
Ils étaient donc dans son château à présent.
Akina se cassa la gueule au sol, à quelques mètres de sa prof d’anglais, vu qu’elle n’était plus accrochée au poteau, et Ritzy chuta en arrière, vu qu’elle n’était plus appuyée contre un mur. Et Rutee continuait de reculer en faisant une croix avec ses doigts, pour repousser Sarkozy qui continuait de déblatérer un discours sans queue ni tête tout en s’avançant vers elle.
«…c’est pour cela que je vous dis à tous, chers compatriotes, casse toi pauv’con, et je vous assure que je serais le président du pouvoir d’achat… »
Yuan regarda rapidement autour de lui, avant de rapporter son attention sur Yggdrassill qui baissait le bras, d’un air satisfait, dans une position de tapette.
« Bien, je pense qu’ici, ce sera mieux pour en finir avec vous… » Dit-il, d’une voix doucereuse.

A suivre…

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A quoi ressemble le string léopard de l’ange Jean-Louis ? Les trois filles surmonteront-elles leur peur ? Yuan va-t-il devoir se fighter seul contre son presque beau-frère ? xD


Vous le saurez dans le prochain chapitre, ou pas…

je savais pas qu'il y en avait qui était allergique à Sarko xDD Et c'est quoi ces conversations débiles entre les Anges? XD

Allez, on attends la suite!!

*morte de rire xDDD*

Tu sais quoi? Je vais écrire une parodie là-dessus... parce que je me sens vachement inspirée! Allez, je m'y mets tout de suite!

Bah dans un sens c'est déjà une parodie... Non ? ^^

Bref, je vais rien dire, tu sais déjà ce que j'en pense.. Hu hu. 8D

Yerk, prof d'espagnul quand même...

Bwarf, quand je dis "parodie", c'est quelque chose d'encore plus con que cette histoire, à moins qu'elle n'ait déjà franchi les bornes des limites? X)

MWAAAAHAHHAAAAAAA Franchement je crois bien que c'est mon chapitre préféré ! J'ai commencé à rigoler en lisant le titre !!
Entre les prénoms des anges, leurs conversations, le régime alimentaire d'Akina et l'apparition impromptue de Sarkozy... nan mais franchement xD C'est génialissime !! Pour faire une parodie de ça Alienor, bon courage !!

Là franchement vous vous surpassez ! Plus con, ya pas XD Y reste plus beaucoup de chapitres non ? Essayez de maintenir le niveau jusqu'au bout, ça illumine nos mornes journées de cours d'anglais !

Roooh moi qui croyait en voyant "nouveau message" que t'avais mis la suite, chuis déçue
Pas grave...
*prépare quand même le fouet au cas où*

Bon, me voici de retour, non pas avec la Prophétie des Vieux (navrée ^^") mais une fic sur Kratos et Anna, qui me trottait dans la tête depuis un petit moment...depuis que j'ai lu la fic d'Ezilann en fait 8D
Bon, je sais pas encore si je vais la continuer, ça dépendra si vous aimez ou pas...
Pis quelque part, ça m'entraîne pour améliorer mon style d'écriture, et pouvoir faire un beau roman 8D *SBAFF*
Voilà, en espérant que ça vous plaira x)

P-S: la suite de la Prophétie des Vieux arrivera sans doute pour les vacances 8D




La fillette regardait par la fenêtre de sa chambre, ses yeux grands ouverts fixés sur un point précis devant elle, au loin. Le vent frais qui s’engouffrait dans sa chambre la faisait frissonner à travers sa petite chemise de nuit blanche, mais elle ne semblait pas s’en rendre compte. Bouche bée, et l’air impressionnée, elle regardait.
Soudain, derrière elle, la porte de sa chambre s’ouvrit brusquement, et une femme apparut, une expression angoissée peinte sur son visage. Elle aperçut la fillette à sa fenêtre, et s’exclama, en se précipitant vers elle :
« Cacao ! Ferme cette fenêtre immédiatement et va te coucher ! »
N’attendant même pas que la petit fille s’exécute, la jeune femme ferma elle-même la fenêtre, tira les rideaux, et ramena l’enfant jusqu’à son lit.
« Maman ! Tu as vu ? Il y a l’air d’avoir quelque chose à la ferme Humaine !
-Oublie ça, Cacao. Oublie et dors. Demain, il n’y aura plus rien. »
Cacao monta dans son lit, et sa mère rabattit les couvertures sur elle, avec des gestes nerveux.
« Pourquoi tu es inquiète maman ?
-Pour rien, ma chérie. Pour rien. Dors. »
La fillette la regarda avec de grands yeux tristes et inquiets, avant de fermer les yeux.
« Bonne nuit maman.
-Bonne nuit trésor ».
La mère éteignit la bougie qui brûlait sur la table de chevet à côté de son enfant, et sortit de la pièce en fermant doucement la porte derrière elle.
Elle s’adossa contre celle-ci, en poussant un profond soupire. Elle était très inquiète. Elle ne savait pas ce qu’il se passait à la ferme Humaine du Cardinal Kvar. Peut-être qu’un prisonnier avait réussi à s’échapper et qu’ils étaient à sa recherche. Si tel était le cas, il était fort probable que les Désians viennent à Luin pour fouiller les maisons, afin de vérifier si le fuyard ne s’était pas réfugié ici...
Et cela ne présageait rien de bon.
La jeune femme retourna dans sa chambre d’un pas lourd. Elle réfléchissait anxieusement.
Elle se glissa dans son lit, dans lequel elle dormait seule depuis que son mari s’était fait prendre par les Désians et envoyé dans une ferme Humaine dont elle ignorait le la destination. Mais elle se doutait bien qu’elle ne reverrait plus jamais son homme. Son cœur se serra à cette pensée.
Il ne fallait pas qu’une telle chose se reproduise. Elle devait protéger ce qu’il lui restait de plus cher : sa fille, Cacao.
Et cette nuit là, alors que la lune éclairait faiblement sa chambre à travers sa fenêtre cachée par des épais rideaux, et que de lointaines rumeurs lui parvenaient en direction de la ferme, Marble prit sa décision : il fallait partir.
Sa fille et elle ne pouvaient plus rester ici. Dans les prochains jours, elles déménageront.
Pour aller où, elle ne savait pas encore bien. Palmacosta sans doute.
Elles y seraient sans doute plus en sécurité. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire.
Marble se recroquevilla dans son lit, les mains jointes tout contre elle :
« Déesse Martel, je vous en prie, protégez nous… »

Les branches des arbres lui cinglaient le visage, des ronces lui écorchaient les pieds et s’agrippaient à sa longue robe marron et informe. Des racines jaillissaient parfois du sol, manquant à chaque fois de la faire tomber.
Sa respiration était haletante et rauque.
Elle n’en pouvait plus. Il fallait qu’elle s’arrête.
Mais si elle le faisait, ils la rattraperaient. Et il ne fallait pas.
Elle se força à continuer de courir, malgré son épuisement et le point de côté qui lui martyrisait le flanc. Il ne fallait pas qu’ils la rattrapent ! Non, jamais !
Elle continua alors, déterminée à ne pas se laisser reprendre. Il fallait qu’elle aille le plus loin possible, et qu’elle trouve une bonne cachette.
Elle sentait son cœur qui cognait dans sa poitrine, lui suppliant de s’arrêter, pour lui accorder du repos. Mais elle ne pouvait pas.
Derrière elle, il lui semblait entendre des voix, il lui semblait percevoir des lumières, des personnes qui la cherchaient.
Si elle se faisait reprendre, ils la tueraient. Elle le savait. C’était pour cette raison qu’elle refusait de s’arrêter, malgré les larmes d’épuisement qui roulaient à présent sur ses joues sales et creuses.
La forêt était dense, et semblait ne jamais vouloir finir. Les ténèbres l’enveloppaient. Elle ne voyait rien, et les larmes qui déformaient sa vue ne l’aidaient guère.
Soudain, son pied se prit une nouvelle fois dans une racine. Et ne put se retenir et chuta lourdement au sol, avec un cri étouffé.
Elle dévala une pente en tonneau, avant d’atterrir sur le ventre, dans une sorte de petit fossé couvert de branchages et de feuilles mortes. Elle ne bougea plus, complètement éreintée. Elle ne savait plus où elle était, elle avait perdu tous ses repères.
Elle espérait qu’elle était suffisamment loin. Elle ne pouvait plus bouger à présent, ses muscles étaient tétanisés, endoloris, en feu.
Elle s’évanouit.

« Trouvez là ! Trouvez là, et ne revenez pas sans m’avoir ramenée cette chienne ! » Rugit le cardinal Kvar, les traits déformés par la rage.
Hochant la tête dans un bel ensemble, une équipe de Désians, armés d’épées et d’arbalètes, se précipita vers la forêt qui bordait les alentours de la ferme, avant de s’y enfoncer en courant.
Autour du Cardinal Kvar, c’était la pagaille. La ferme Humaine était complètement illuminée, et des projecteurs balayaient les environs de leurs rayons de lumière vive. Les sirènes d’alarme hurlaient sans trêve. Des soldats Désians grouillaient partout, se donnant des ordres, et essayant de tout faire pour rester organisés.
Et Kvar était présent au milieu d’eux, crachant des ordres à tout va, et rendu encore plus effrayant par l’incroyable colère qui l’habitait. Jamais il n’avait imaginé qu’une chose pareille puisse se produire. Ce n’était encore jamais arrivé. Pas depuis de très nombreuses années.
« La misérable vermine…je lui ferai payer… »grinça t-il, haineux.
La prisonnière s’était échappée en plein milieu de la nuit. Nul ne savait comment, mais il était fort probable qu’elle ait reçu de l’aide. Jamais elle n’aurait pu s’échapper seule de la ferme Humaine. Si une caméra de vidéo surveillance de l’avait pas filmée en train de s’échapper, les Désians n’auraient pas remarqué son absence avant le lendemain matin.
Un soldat vint à sa rencontre pour lui faire son rapport.
« Mon Seigneur, nous n’avons toujours aucune trace de la fugitive, mais nos hommes rasent la forêt de très près, et de tous les côtés. Ce n’est qu’une question de temps avant que nous ne la retrouvions, j’en suis persuadé.
-J’espère pour vous que vous avez raison, Commandant, car vous avez une immense part de responsabilité dans la fuite de cette Humaine. Comment se fait-il qu’un cobaye aussi important ait pu être laissé sans surveillance de cette façon ?! » Siffla Kvar, d’un ton extrêmement menaçant.
Le soldat déglutit.
« Nous ne pensions pas qu’elle réussirait à…surtout dans son état…
-Vous ne pensez pas, ça c’est certain ! Et regardez le résultat ! Espèce de misérable incompétent ! »
Le Désian se recula en baissant la tête. Il salua son Seigneur, avant de repartir très vite, pour retourner superviser les opérations.
« Vous ! Formez une équipe pour aller au village de Luin, au cas où notre prisonnière aurait l’idée de s’y rendre ! Exécution ! » Ordonna le Cardinal, à une petite troupe de Désians qui patrouillaient autour de la ferme.
Ces derniers hochèrent vivement la tête, avant d’aller obéir à leur Seigneur.
Kvar resta longtemps à observer ses hommes en train de s’agiter. La prisonnière restait introuvable. Et plus le temps passait, sans aucun résultat, plus la colère du Cardinal enflait, et menaçait d’exploser de manière très violente, malgré tous ses efforts pour se contenir.
Soudain, il sentit comme une présence dans son dos. Il se retourna vivement, afin de voir qui était l’impromptu qui osait se glisser derrière lui de cette façon, sans rien dire.
Il se retrouva face à un homme de grande taille, aux cheveux en bataille, et dont les yeux étaient cachés derrière quelques mèches ténébreuses. Même si sa corpulence n’avait pas grand-chose d’imposant, il dégageait un tel charisme que l’on ne pouvait que s’aplatir devant lui.
Il était vêtu d’une veste en queues de pie de couleur sombre, par-dessus un justaucorps de la même couleur, et d’un pantalon assez moulant, qui laissait deviner la puissance de ses muscles. A sa taille, pendait une épée dans son fourreau, attaché à une ceinture.
Sans nul doute, c’était un guerrier.
Et cet homme n’était pas inconnu à Kvar, loin de là. Mais il était très surpris de le voir ici.
« Seigneur Kratos ! Nous n’attendions pas votre visite ! Surtout à cette heure ci… »s’exclama le Cardinal, avant de se ressaisir.
Le dénommé Kratos resta un moment sans rien dire, observant la pagaille qui régnait autour de lui.
« Ma visite n’était pas prévue. Mais à part cela, vous semblez avoir des soucis. »
L’homme fixa Kvar droit dans les yeux.
Au premier coup d’œil, on pouvait aisément deviner que Kvar n’était pas tout à fait Humain.
Ses cheveux étaient d’un blond très pâle, et lissé vers l’arrière de son crâne. Son visage était fortement triangulaire, et ses oreilles avaient une forme longue et pointue, presque comme celles d’un Elfe. Mais la chose qui était encore plus surprenante encore, chez lui, c’était ses yeux : très fins et entièrement noirs, ils étincelaient de cruauté. Effrayant.
Kvar était un Demi-Elfe, et c’était également l’un des cinq Cardinaux Désians du Cruxis.
Ce dernier ne sut pas quoi répondre sur l’instant, foudroyé par le regard sombre et glacial, de son vis-à-vis.
Il savait qui était Kratos, et quel était son rang dans l’organisation.
C’était l’un des fidèles bras droits d’Yggdrassill, le Seigneur du Cruxis, celui qui régnait sur le monde et dirigeait les Désians.
Et si Kratos apprenait ce qu’il venait de se produire, s’il savait que la plus importante expérience du Seigneur Yggdrassill venait de leur filer entre les doigts, il irait le rapporter à son maître, et alors Kvar aurait de très gros et sérieux ennuis.
Cependant, il ne pouvait pas cacher sa bévue. Surtout que Kratos était là et qu’il était évident qu’il s’était produit quelque chose de grave. Mais il pouvait cacher une partie de la vérité, néanmoins…
« Un petit soucis, en effet…un de nos prisonniers s’est échappé. Mes hommes sont actuellement à sa recherche, comme vous pouvez sans doute le constater… »Finit par dire Kvar, en esquissant une grimace.
Son interlocuteur ne répondit rien, l’air pensif, mais en même temps toujours sérieux.
« Je vois… »
Kvar vit l’homme se détourner de lui, avant de s’éloigner d’un pas tranquille vers la forêt.
« Sei…Seigneur Kratos ? Vous partez déjà ? »
L’épéiste était déjà au bord de la forêt quand il répliqua, de sa voix grave et profonde, sans se retourner :
« Je ne voudrais pas vous gêner dans vos recherches. Qui plus est, j’ai d’autres choses à faire de mon côté. Vous m’excuserez de ne pas vous aider. Mais si je tombe par hasard sur votre fuyard, soyez certain que je vous le ramènerai… »
Et il laissa là un Kvar stupéfait, la tête pleine de questions. Une, notamment, ne cessait de revenir :
« Mais qu’était-il venu faire là, au juste, si ce n’était pas pour venir me voir ? »

Kratos s’enfonça silencieusement dans la forêt. Il pouvait parfaitement entendre les soldats Désians qui patrouillaient, non loin de lui, fouillant la forêt de fond en comble, sans apparemment rien trouver. L’épéiste parvenait aisément à se rendre invisible à leurs yeux, par sa discrétion et son silence, malgré sa haute silhouette. Lorsqu’il marchait, il ne faisait aucun bruit, tel un félin glissant sur le sol.
Il parcourut ainsi plusieurs mètres, s’éloignant rapidement de la Ferme Humaine de Kvar.
C’était la curiosité qui l’avait poussé jusque là. Lorsqu’il avait vu dans quel état d’agitation la Ferme se trouvait, il en avait conclu qu’il s’était produit quelque chose d’assez grave. Il était allé voir.
Bien sûr, ce n’était pas très prudent, car il avait en quelque sorte signalé sa position au Cruxis, alors qu’il désirait à tout prix se faire discret. Il voulait qu’on l’oubli. Qu’Yggdrassill l’oubli.
Mais c’était loin d’être aussi simple, hélas…
Mais Kratos était doué pour semer ceux qui le cherchaient. On ne le trouverait que lorsqu’il le voudrait.
Il arriva bientôt dans une petite clairière, là où l’attendait son fidèle compagnon. Les cris des Désians étaient à présent à peine perceptibles.
Kratos s’arrêta vers le milieu de la clairière, cherchant des yeux son compagnon. Il n’était pas ici. Il lui avait pourtant clairement fait comprendre de l’attendre là…
L’épéiste colla sa langue contre ses dents, et entrouvrit légèrement les lèvres. Un sifflement bref et aigu se fit entendre, avant de se répercuter faiblement en écho dans les airs.
L’homme attendit quelques instants, puis soudain, il y eut une série de craquements entre les arbres, ainsi que des martèlements de pas. Et brusquement, un animal de taille imposante et à la fourrure blanche et verte jaillit des bois en poussant des jappements, tandis que ses grandes oreilles dressées, longues comme celles d’un lapin, mais beaucoup plus larges, s’agitaient continuellement et joyeusement.
Il se précipita vers Kratos qui resta impassible, et s’arrêta devant lui, la langue pendante.
« Je t’avais pourtant dit d’attendre ici, Noïshe. »
L’animal poussa quelques couinements plaintifs, avant de pousser d’autres jappements, une lueur excitée dans ses yeux semblables à deux billes noires. Son maître lui caressa la tête du bout des doigts, mais Noïshe se déroba avant de se précipiter vers les arbres. Il se retourna vers le guerrier, en couinant, faisant ainsi comprendre à Kratos qu’il désirait qu’il le suive.
Ce dernier fronça imperceptiblement les sourcils, avant de se résoudre à suivre l’étrange animal, sans trop de conviction. Noïshe semblait avoir trouvé quelque chose en son absence, raison pour laquelle il n’était pas là lorsqu’il était revenu. Kratos espérait juste que ce soit quelque chose qui en vaille la peine, car l’animal était plutôt doué pour trouver diverses bricoles, comme de vieilles chaussures trouées par exemple, et d’appeler Kratos pour lui montrer sa trouvaille, tout fier.
Il suivit donc Noïshe qui lui montrait le chemin, de plus en plus excité à mesure qu’ils semblaient s’approcher du lieu de sa trouvaille.
Kratos se montra un peu plus prudent, car là où il se trouvait, le sol descendait en pente, et il devait faire attention à ne pas tomber. Noïshe gambadait toujours devant, en agitant ses grandes oreilles. Soudain, il s’arrêta net, et poussant un grognement sourd, et en montrant ses crocs longs et pointus. Kratos le rejoignit après quelques secondes. Les grognements de Noïshe s’amplifiaient, et Kratos comprit pourquoi. Devant eux se tenaient deux loups à l’air mauvais et féroce, accompagnés de plantes géantes qui agitaient leurs lianes dans tous les sens et qui semblaient tout aussi antipathiques que leurs amis canidés.
Des monstres.
Il y en avait de plus en plus ces temps-ci, bien que Kratos n’en ai pas croisé beaucoup en venant ici. Quand bien même il en voyait, il n’avait jamais eu aucun mal à s’en débarrasser.
Noïshe tentait toujours d’intimider les créatures malveillantes, tandis que Kratos sortait son épée de son fourreau, le regard impassible. Calmement, il s’avança vers les monstres, l’épée en avant. Les loups poussèrent des grondements menaçants, tandis que les plantes faisaient siffler leurs lianes dans les airs, afin de dissuader l’épéiste d’approcher davantage.
Kratos n’y tint pas compte.
Et les monstres l’attaquèrent.
Les loups se jetèrent sur lui, la gueule ouverte, laissant voir une rangée de crocs dangereusement tranchants, près à le déchiqueter. Kratos n’eut aucun mal à se débarrasser des loups. Un simple coup d’épée vertical avait suffit pour leur ouvrir le ventre, faisant jaillir un flot de sang brunâtre, et leur ôter la vie.
Alors que le guerrier redressait son épée tachée du sang des animaux, Noïshe fonça en avant, vers les plantes qui étaient restées en retrait pendant ce temps là. Il planta ses crocs dans l’une des créatures végétales, déterminé à ne plus la lâcher avant de l’avoir achevée. Kratos le suivit, et se débarrassa de la seconde plante qui tentait de venir en aide à sa consoeur en attaquant Noïshe. Ce dernier enfonça davantage ses crocs dans le corps de la plante géante qui se débattait, cherchant à repousser l’animal à l’aide de ses lianes, et un épais liquide vert coula des blessures infligées. Après quelques minutes, la plante cessa de bouger, morte.
Noïshe relâcha le cadavre, et se mit à crachoter au sol, pour se débarrasser du goût affreux qui lui emplissait la bouche. Kratos se détourna du corps des montres sans rien dire, et observa le petit fossé qui se tenait devant lui. Il comprit alors la raison de la présence des monstres ici. Il comprit également ce que Noïshe voulait lui montrer. D’ailleurs, celui-ci le rejoignit, de nouveau joyeux, et la langue pendante, l’air content de lui.
Il y avait quelqu’un dans le fossé. Une femme, à en juger par ses longs cheveux châtains, et ses traits fins et juvéniles.
Elle était allongée au sol, inconsciente, et semblait vraiment en piteux état. Son visage et ses pieds nus étaient noirs de crasses et couverts d’égratignures. Sa « robe » marron était déchirée à de nombreux endroit, et était affreusement sale elle aussi.
Kratos sut tout de suite qu’il s’agissait de la fugitive que Kvar et ses homme recherchaient actuellement. Il le savait car la femme portait des habits typiques des prisonniers des Fermes Humaine, et elle avait également une exsphère à sa main gauche.
Une exsphère sans serti-clé, comme tous les prisonniers des Fermes Désianes.
L’homme resta quelques instants interdit au bord du fossé, sans quitter la chétive créature des yeux. Que devait-il faire ? La ramener au Cardinal Kvar, comme il l’avait dit ?
S’il faisait ça, il savait qu’il livrerait la jeune femme à une mort certaine. Les fuyards des Fermes étaient sévèrement punis lorsqu’ils se faisaient reprendre. Et il s’était promis de ne plus jamais faire de victimes. C’était pour cette raison qu’il avait fui le Cruxis…pour ne plus avoir à être responsable de la mort d’autres personnes, pour ne plus avoir à servir un idéal qui n’était pas le sien, et qui entraînait le sacrifice de tant de gens innocents...
Un idéal complètement fou. Fou comme Yggdrassill...
Il ne pouvait pas livrer cette femme.
Mais il ne pouvait pas la laisser là non plus. Elle risquait de mourir également, à voir l’état dans lequel elle était. Et elle courait le risque de se faire tôt ou tard reprendre par les Désians.
Il restait néanmoins une troisième solution, et elle n’enchantait pas tellement Kratos, qui soupira longuement, en passant une main lasse dans ses cheveux bruns en bataille.
Pourquoi avait-il fallu que Noïshe le mène jusqu’à cette femme ? Sa vie était déjà assez compliquée comme cela…
Comme s’il avait lu dans ses pensés, Noïshe poussa un petit gémissement, en jetant à son maître un regard mouillé, dans l’espoir de l’attendrir un peu.
« Prends là » semblait-il vouloir dire.
Second soupire de la part de Kratos.
Enfin, l’homme se décida à descendre au fond du fossé, prudemment.
Il s’agenouilla doucement auprès de la blessée, glissa sa main gantée entre ses cheveux châtains qui cachaient son cou, pour tâter celui-ci et prendre le pouls.
Il était assez irrégulier, mais en tout cas, la jeune femme était moins mal au point que se que l’on pouvait penser tout d’abord. Elle avait juste besoin de beaucoup de repos.
Kratos retira sa main, mais resta accroupie près de la femme, pensif. Il jeta un coup d’œil à Noïshe, qui le regardait, en agitant ses oreilles et sa queue.
« Nous n’avons rien pour l’aider à se soigner » dit l’épéiste, d’un ton placide.
L’animal poussa un jappement, sans cesser d’avoir l’air joyeux.
Kratos fronça légèrement les sourcils.
« A part un peu d’argent. Juste de quoi suffire à acheter des vivres, et peut-être quelques vêtements…
-Ouaf ! »
L’homme se tourna de nouveau vers la fugitive, l’air de réfléchir.
Au bout d’un moment, et avec un autre soupire, il se pencha vers la jeune femme, glissant délicatement son bras gauche dans son dos, et l’autre sous ses jambes, avant de la soulever du sol, sans le moindre effort.
Elle était tellement légère aussi…Kratos pouvait sentir sa maigreur à travers le tissu rugueux et grossier de sa robe.
Dans les fermes Humaines, les gens étaient traités comme des moins que rien. Ils vivaient dans des conditions de vie exécrables. Pas étonnant alors, qu’elle soit en si piteux état…
La bouche du guerrier se tordit en une grimace, mais il reprit vite une attitude neutre, avant de mener la jeune femme jusqu’à Noïshe. Celui-ci ne broncha pas, devinant ce que son maître voulait faire, et heureux qu’il accepte d’aider la jeune blessée.
Kratos hissa cette dernière à califourchon sur le dos de l’animal, l’installant de manière à ce qu’elle ne tombe pas lorsqu’il se mettrait en mouvement.
Il faudrait la mener à tout prix dans un endroit où elle pourrait se retaper en toute sécurité. Luin était bien sûr exclue, car des Désians rôdaient là-bas. Hima aussi, il n’y avait pas grand-chose dans ce village pour sauver la jeune femme.
Asgard semblait une meilleure destination, il n’y avait pas beaucoup de Désians, et de plus, c’était la ville la plus proche après Luin et Hima.
Oui, Asgard, c’était parfait. Le voyage ne prendrait que quelques heures, et ils pourraient y être vers l’aube.
La fugitive pourrait se reposer dans une auberge, et bénéficier de bons soins. Et Kratos la laissera entre de bonnes mains, du moins l’espérait-il.
Il observa une nouvelle fois la jeune femme toujours inconsciente, et réalisa également que sa tenue était trop voyante, trop reconnaissable, et qu’il pourrait y avoir des personnes sans scrupules qui aillent la dénoncer aux Désians. Il fallait donc déjà la couvrir un maximum, le temps de lui trouver de vrais vêtements.
L’épéiste réfléchit encore quelques instants, puis ôta sa veste violette en queue de pie, pour la poser sur les épaules de la malheureuse. Voilà qui devrait suffire à la cacher et à lui tenir chaud le temps du voyage. Lui pouvait très bien faire sans.
Kratos se passa une main sur le visage, se demandant si ce qu’il faisait n’était pas un peu stupide. Mais il repoussa cette pensée, ne désirant pas être en proie à des doutes où des remords le long du chemin.
Il vérifia que son épée était toujours bien attachée à sa ceinture autour de sa taille, puis il donna le signal du départ, marchant aux côtés de Noïshe et de la jeune inconnue.
Bien vite, ils quittèrent la forêt pour se retrouver dans la plaine, s’éloignant rapidement de la Ferme Humaine de Kvar.

A suivre…

NAAAAAAAAAN AKIIIIII T'ARRETE PAS EN SI BON CHEMIN!! T^T

Je veux la suite... Fais-là immédiatement 8D

*se fait écraser par une ferme humaine*

D'accord, je dis plus rien... Je veux la suiiiiiite... c'est trop bien

Etape 1 : Kuaaa c'est pas la prophétie des vieux ? T.T
Etape 2 : ... *lit*
Etape 3 :

Un point de vue intéressant. Ils se seraient donc connus alors qu'Anna s'échappait... Néanmoins, ce soudain élan d'humanité de la part de Kratos envers une parfaite inconnue m'étonne un peu Oo Mais au vu de ce que tu dis, sur le fait qu'il renie le Cruxis, j'attends d'en savoir plus sur le Kratos de cette époque pour retirer ce jugement hâtif =P
Un style agréable, fluide, avec un bon rythme. Tu devrais utiliser le truc des cinq sens pour qu'on soit bien pris dans l'histoire. Décrire non seulement ce qu'ils voient mais aussi ce qu'ils entendent, sentent... Tu verras c'est magique =P
L'entrée en matière par Marble et Cacao très sympa °w° et la passage de la fuite d'Anna superbe. On sent sa panique, tout ce qu'elle ressent, la fatigue, la douleur, l'épuisement, un passage très bien écrit, qui ne bascule pas dans le tragique à six sous. Continuue ^w^

*hurle de joie* OUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIII