Voila une histoire que j'ai inventé ^^
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S'il te plaît Michuru...écoute bien mon histoire...dans ce ciel encore bien triste il y a un ange...seul et perdu...tu dois le retrouver...même si tu y perd la vie...tu dois a tout pris le retrouver...
COMMENT
TERMINER
UN REVE
Chapitre I : Le départ partie 1
Pouf badaboum !!!! Un gros bruit se fit entendre ; une petite fille d'environ douze ans poussa un grognement et se releva doucement, derrière elle, le soleil tantait de passer tant bien que mal sous les rideaux opaques ; après s'être frottée les yeux elle tacha de remettre son lit droit. Soudain, comme frappée d'une idée lumineuse elle se tourna et s'exclama :
Mais c'est les vacances ! Elle tendit l'oreille, maman n'est pas encore rentrer, j'en suis sur !
Elle remit son coussin et ses nounourses en place et ouvrit fébrillement les rideaux qui, dans un mouvement, détachèrent des milliers de particules de poussière. Le soleil entra enfin dans la pièce entourant ainsi tous le objets présents de sa douce couleur mieleuse. Michiru regarda pensivement vers les toits qui se détachaient du décor. C'était une fillette petite pour son age, elle avait perdu son père lorsque sa mémoire n'était pas encore en état d'enregistrer des informations et sa mère avait un travail trop prenant, le résultat en était là, Michiru ne l'avait jamais au près d'elle.
Un instant après, elle descendit avec précaution l'escalier de bois qui grinçait affreusement sous ses pieds. Elle grimaça à chaque nouveau bruit en tentant de se faire toute légère, mais sans succès, à chaque nouveau pas, l'enorme monstre de bois gémissait de plus belle. Arriver en bas, elle remarqua que quelqu'un était dans le salon, sa soeur surement car personne d'autre ne vivait dans cette maison. Michiru entra dans la pièce, une chaleur suffocante la fit toussoter et la pénombre menaçante l'empéchait de voir la pièce, ses yeux crurent distinguer dans le noir des formes fantomatiques mi-homme mi-démons ; mais cela n'était que le fruit de son imagination, cependant la pénombre, elle, était bien présente et restait à l'afflut de quelque nouvelle proie. Prise de peur et de vertige, la petite fille tatonna le mur adjacent et ses doigts rencontrèrent l'interrupteur. Sans se faire prier elle appuya sur le bouton. La rude lumière artificielle illumina toute le pièce, un enorme flash lumineux passa devant les yeux de Michiru qui dû les cligner. Soudain elle apperçut sa soeur assise sur le canapé occupée à lire un livre.
Isuzu ! S'écria Michiru, s'il te plaît rend moi un service !
On dit bonjour le matin, répliqua sèchement sa soeur.
Oui oui pardon, bonjour grande soeur, répondit docilement la cadette. Tu veux bien partir avec
moi en voyage pour les vacances ? Demanda-t-elle timidement.
Isuzu, surprise, releva ses yeux pâles et regarda sa soeur avec étonnement puis reprit la lecture de son livre comme si de rien n'était.
Dans tes rêves ! Répliqua-t-elle.
Mais, mais, balbutia sa soeur, tu ne veux pas quand même pas rester ici à mourir d'ennuis alors
que l'été s'annonce chaud !
Isuzu ne releva même pas sa tête et Michiru compris que celle-ci faisait exprès de l'ingnorer.
Alors reste seule, s'exclama précipitament la plus petite, moi je partirai toute seule et même si je dois marcher des heures et des heures !
Sa soeur releva la tête comme si elle faisait un effort surhumain et soupira,
Comment veux tu y aller petite idiote, maman n'est jamais là!
On partira toutes les deux, en soeurs, répondit Michiru avec un grand souire, et je sais déjà où
aller ! On ira chez tata Opale, tu sais celle qui habite à Kama !
Hein ! Kama la plage ?
Oui !
Mais...Bon si tu veux mais c'est toi qui demande à maman.
Merci, merci beaucoup !
Et dans un mouvement, Michiru sauta au cou de sa soeur et l'embrassa tendrement.
Lache moi ! Ordonna Isuzu.
La cadette se leva à contre-coeur et se diriga vers la cuisine, dès qu'elle eu franchit le seuil, un frisson la parcourue ; rien d'étonnant sachant que la pièce était tapissé d'un carlage crème comme un gros cube. Elle s'approcha du socle du téléphone et soupira :
Oh non, Isuzu a encore oublié de le remettre en place.
Elle chercha du regard le combiné, mais malgré les allés et retours incessants elle ne le vit pas. Non ce qu'elle vit fut le gros tas de vaiselle posé sur l'évier toujours à l'attente d'un bain bien mérité ou alors les affreuses taches de tomate qui avaient giclé sur le mur alors que sa soeur avait essayé de faire des pâtes. Soudain elle l'apperçut par terre sous un amas de casserole. Elle avança en essayant de ne pas glisser sur des flaques de liquide que la pauvre enfant n'arrivait pas à identifier. Elle le prit et téléphona à sa mère. Michiru dû refaire le numéros plusieurs fois avant que sa mère daigne répondre ; tout à coup, une voix familière résonna aux oreilles de l'enfant.
Maman ?
Oui, qui c'est ?
C'est moi maman ! Michiru.
Que veux tu j'ai pas le temps dépèche toi !
Tu me laisse partit avec Isuzu en voyage voir tata Opale à Kama ? Demanda timidement la fillette
Si tu veux, mais faites attention, tu devra obeillir à ta soeur ! J'appellerai tata tout à l'heure et si je ne rappelle pas c'est que tout est OK d'accord !
Mer...Commança Michiru, mais sa mère avait déjà racroché.
De retour dans le salon, l'enfant réçita mot par mot le discours de sa mère à sa soeur avec beaucoup de joie.
- Heureusement que tata Opale est proche de maman, dit Isuzu dans un souffle et sans plus de mot, elle se replongea dans son livre intitulé « la mort du passé n'est qu'une petite phase de la vie » .